Como não recordar de nós dois, quanta saudadeTantas lembranças tão antigas tão presentesQue não posso esquecer, como poderiaNao tem jeito não Mesmo se eu quisesse renegar, anos depoisCada passo lado a ladoCada laço assim atadoEu não poderia deslembrar jamais Tem jeito nãoTempo passou pra nós doisMas ficou um gosto bomTempos depois pra nós dois Tempo bom que passouQue passou que ficou
A Paris les jours sansJe deviens une étrangèreAveuglée d’un ciel trop blanc Dont la poitrine se serre Dans le froid étouffantL’indifférente atmosphèreLe gris-noir environnant Des avenues sans mystère A Paris les jours sansTu te fermes comme un livreAmour abonné absentPlus rien de moi ne t’enivre Est-ce toi mon amantDans ce regard qui esquiveDans les mots trop hésitantsD’un fantôme à la dérive ? Eternels impatientsSommes nous de gourmandisesD’un bonheur incandescentQui fait fondre la banquise
Réchauffe les continentsRedresse la tour de PiseMets nos voiles sous le ventEt nous emmène à Venise A Paris les jours sansC’est le monde qui me quitteMais que deviendrais-je sansMe blottir toute petite Dans tes bras m’accueillantMe disant « vas pas si vite ! »Un jour avec un jour sansLe bonheur çà se mérite
A Paris les jours sansDe passion je n’en ai qu’uneDes blessures j’en ai centAlors poses sur ma lune Tes deux mains frémissantComme le vent sur la duneQue même par mauvais tempsPlus rien ne nous importune
Etre un amoureux c’est s’faire déborder par une vague indéterminéeRaz de marée imprévu géantVraiment déroutantEtre un amoureux c’est faire des nœuds avec des sentiments emmêlésAutour desquels émus on s’enrouleEn perdant la bouleOn a le cœur grand grand grand comme un océanOn fait des conneries On pleure comme on ritOn est tout tremblantsOn passerait son temps à danserVers le ciel les deux bras levésQu’on soit soulevés par le ventNous semble évident Quand t’es amoureux tu t’envoles à deux au dessus de ce monde tragiqueDans une sorte de téléphériquePlutôt féériqueQuand t’es amoureux t’es pas très sérieuxT’es comme la guitare des manouchesTu veux que le soleil qui se couche T’embrasse sur la boucheTu trouves l’amour beau beau beau comme un paquebotQu’importe la merT’en as rien à faire S’il tombe de l’eauEt dans les bourrasques tu parsSans aller vraiment quelque partT’es juste un brasier, une bouleDe feu et de houle Mais les amoureux sont sur deux étoiles qui s’éloignent un jour tout doucementQuand viennent les désenchantementsA la fin du balD’avoir trop dansé les voilà lassésVoyez leurs deux mains qui se détachentVoyez les pétales qu’on arrache Aux fleurs de l’étéIls s’en vont au loin loin loin sans comprendre rienSont aveugles et sourdsOnt les bras trop courts Meurent de chagrinTous les deux les voilà partis Dans la ronde des galaxiesEt où finit leur histoire ?Dans le grand trou noir
단어 ... Tender & delicate. Female singer, piano & cello.
Pour un sourire quand tu passesQuand tu passes ta mainSur mes vingt ansTes baisers que rien ne remplacentRien ne remplace ta main…j’oublie le temps… Pourtant l’on sait que le temps passeSur les vieux amantsEt que soudain l’hiver les glaceDe cheveux blancsQue souvent leurs rêves s’effacentMeurent quand ils dorment trop longtempsEt le temps passe… Pour un sourire quand tu passesQuand tu passes ta mainSur mes vingt ansTes baisers que rien ne remplacentRien ne remplace ta main…j’oublie le temps… Pour retenir le temps qui passeSur les vieux amantsQue jamais l’hiver ne remplaceTous leurs printempsQuelques soient les corps qui s’enlacentSi leurs mains se serrent pour longtempsEt l’amour passe… Pour un sourire quand tu passesQuand tu passes ta mainSur mes vingt ansTes baisers que rien ne remplacentRien ne remplace ta main…j’oublie le temps… Pour arrêter le temps qui passe Sur les vieux amantsQue jamais l’hiver ne les glaceDe cheveux blancsQue jamais leurs rêves ne se lassentReste leurs fièvres d’avantLa vie se passe…