A Paris les jours sansJe deviens une étrangèreAveuglée d’un ciel trop blanc Dont la poitrine se serre Dans le froid étouffantL’indifférente atmosphèreLe gris-noir environnant Des avenues sans mystère A Paris les jours sansTu te fermes comme un livreAmour abonné absentPlus rien de moi ne t’enivre Est-ce toi mon amantDans ce regard qui esquiveDans les mots trop hésitantsD’un fantôme à la dérive ? Eternels impatientsSommes nous de gourmandisesD’un bonheur incandescentQui fait fondre la banquise
Réchauffe les continentsRedresse la tour de PiseMets nos voiles sous le ventEt nous emmène à Venise A Paris les jours sansC’est le monde qui me quitteMais que deviendrais-je sansMe blottir toute petite Dans tes bras m’accueillantMe disant « vas pas si vite ! »Un jour avec un jour sansLe bonheur çà se mérite
A Paris les jours sansDe passion je n’en ai qu’uneDes blessures j’en ai centAlors poses sur ma lune Tes deux mains frémissantComme le vent sur la duneQue même par mauvais tempsPlus rien ne nous importune
La tour Eiffel Est partie ce matinEn traversant la seineEt le trocadero Comme une sauterelleElle a en un éclairSauté sur la MadeleineFoncé vers Turbigo Mais voilà c’est seulement un rêveJe me réveille et j’me dis : « non ! »Qu’est-ce qu’on deviendrait sans ta silhouette à l’horizon ?Paris sans toi ce s’rait con ! Ne t’en vas pasJolie tour Eiffel Continue à gratter le cielDe ta silhouette en dentelles Jamais sans toiMadam’ tour Eiffel Tes lumières tes ascenseursEt ton air vainqueur Drôle de géanteSur ses pointes de ferLa voilà à DenfertA Meudon à Chatou Et dans une penteVoici qu’elle accélèreRenverse des caténairesEn hurlant « cassez vous » Ohlà je m’étais rendormiC’est quoi ce cauchemar c’est pas vraiSans la tour Eiffel on s’demande bien où ils iraient Les ricains les japonais
Ne t’en vas pasJolie tour Eiffel Continue à gratter le cielDe ta silhouette en dentelles Jamais sans toiMadam’ tour Eiffel Tes lumières tes ascenseursEt ton air vainqueur La voilà qui danseAvec des airs canaillesDans un bruit de ferrailleElle dit « j’pars à Moscou ! » Dans toute la FranceÇà tourne à la pagailleY’a des trains qui déraillentL’président devient fou Dans mon rêve elle finit en ChineS’installe tranquillement à PékinMais c’est impossible il faut garder ce grand machinQuand bien même il ne sert à rien
Etre un amoureux c’est s’faire déborder par une vague indéterminéeRaz de marée imprévu géantVraiment déroutantEtre un amoureux c’est faire des nœuds avec des sentiments emmêlésAutour desquels émus on s’enrouleEn perdant la bouleOn a le cœur grand grand grand comme un océanOn fait des conneries On pleure comme on ritOn est tout tremblantsOn passerait son temps à danserVers le ciel les deux bras levésQu’on soit soulevés par le ventNous semble évident Quand t’es amoureux tu t’envoles à deux au dessus de ce monde tragiqueDans une sorte de téléphériquePlutôt féériqueQuand t’es amoureux t’es pas très sérieuxT’es comme la guitare des manouchesTu veux que le soleil qui se couche T’embrasse sur la boucheTu trouves l’amour beau beau beau comme un paquebotQu’importe la merT’en as rien à faire S’il tombe de l’eauEt dans les bourrasques tu parsSans aller vraiment quelque partT’es juste un brasier, une bouleDe feu et de houle Mais les amoureux sont sur deux étoiles qui s’éloignent un jour tout doucementQuand viennent les désenchantementsA la fin du balD’avoir trop dansé les voilà lassésVoyez leurs deux mains qui se détachentVoyez les pétales qu’on arrache Aux fleurs de l’étéIls s’en vont au loin loin loin sans comprendre rienSont aveugles et sourdsOnt les bras trop courts Meurent de chagrinTous les deux les voilà partis Dans la ronde des galaxiesEt où finit leur histoire ?Dans le grand trou noir
단어 ... Patient & sentimental. Female singer & acoustic guitar.
Là haut près du ciel tu marches sur un filJ’ai calmé ma peur pour t’y retrouverUn seul souffle d’air nous ferait tomberTout est si fragile Pourtant peu à peuEn fermant les yeuxNos mains se découvrentNos corps se retrouvent On est juste l’un et l’autre qui s’aimentOn est juste l’un et l’autre qui s’aimentC’est tombé sur nous Comme çà d’un seul coupÇà donne même la frousse On est juste l’un et l’autre qui s’aimentOn est juste une femme et un homme qui s’aimentC’est pas si souventQu’on croise le ventDe la folie douce Un jour tu m’appelles du bout de la terreJ’écoute ta voix qui vient, qui s’enfuitChez toi c’est le jour chez moi c’est la nuit Et mon cœur se serre Pourtant peu à peuEn fermant les yeux Nos mots se découvrentNos âmes se retrouvent On est juste l’un et l’autre qui s’aimentOn est juste l’un et l’autre qui s’aimentC’est tombé sur nous Comme çà d’un seul coupÇà donne même la frousse On est juste l’un et l’autre qui s’aimentOn est juste une femme et un homme qui s’aimentC’est pas si souventQu’on croise le ventDe la folie douce Et si d’aventure l’image s’arrêteJe sais malgré tout qu’on va se croiserDes années plus tard un beau soir d’étéComme un jour de fête Et là peu à peuEn fermant les yeuxNos mains se découvrentNos corps se retrouvent … On est juste l’un et l’autre qui s’aimentOn est juste l’un et l’autre qui s’aimentC’est tombé sur nous Comme çà d’un seul coupÇà donne même la frousse On est juste l’un et l’autre qui s’aimentOn est juste une femme et un homme qui s’aimentC’est pas si souventQu’on croise le ventDe la folie douce